Manger pour avoir un bedon juste assez rempli, garder de la place dans son ventre pour profiter du dessert… Ces principes basés sur l’alimentation intuitive, concept également connu sous le nom d’alimentation consciente, inciteront vos tout-petits à développer une relation saine avec la nourriture. Voici trois trucs à instaurer en bas âge pour les encourager à manger selon leur appétit.

1. Établissez une routine

Afin d’aider vos marmitons à mieux identifier leurs signaux de faim et de satiété, tentez d’introduire une routine pour l’heure des repas et des collations. Ainsi, l’enfant apprendra à reconnaître à quels moments sont servis les aliments. Par exemple, il se sentira rassuré s’il a moins faim et mange peu à l’heure du dîner, car il saura qu’une collation sera servie en après-midi. En effet, la peur d’avoir faim, ne sachant pas à quel autre moment il mangera, peut faire en sorte qu’un tout-petit mange plus qu’à son appétit réel lors des repas. On devrait offrir à un enfant en bas âge trois repas et trois collations par jour ! La troisième collation peut très bien être proposée avant le dodo. Vous pouvez aussi demander à votre enfant s’il a soif, car parfois, il peut confondre la sensation de faim avec la soif. Or, avant d’aller au lit, peut-être qu’un verre de lait ou d’eau feront le travail.

2. Oubliez les assiettes vides

Évitez de dire à votre enfant: « Termine ton assiette, sinon, tu n’auras pas de dessert! » Lorsqu’un enfant est forcé à vider son assiette, il peut être contraint de manger au-delà de son appétit réel. De plus, le repas devient une expérience négative, car il y a fort à parier qu’après avoir trop mangé, votre petit ange aura mal au ventre ou souffrira de nausées… Proposez donc tout simplement à votre enfant de goûter aux aliments dans son assiette, sans le forcer. Il est tout à fait possible qu’il vous défie et tente d’obtenir un autre aliment qu’il désire, mais il est aussi probable qu’il n’ait tout simplement pas faim. Même adultes, il nous arrive à nous aussi de ne pas avoir faim à l’heure des repas, ou encore, de voir notre appétit « coupé » à la vue d’aliments que nous n’avons pas envie de manger. Et si votre petit amour ne termine pas son assiette, rappelez-vous qu’il aura sa collation plus tard. Soyez sans crainte, il ne se laissera pas mourir de faim…

3. Encouragez les préférences

Tout comme les adultes, il est normal qu’un enfant préfère certains aliments plus que d’autres. Or, si votre petit amour préfère manger moins de choux de Bruxelles pour avoir de la place pour un yogourt après le repas, c’est parfait ! Un yogourt demeure un aliment nutritif et présente autant d’intérêt qu’un chou de Bruxelles… Et si le dessert s’avère être un brownie, comment réagir ? Et bien votre enfant a aussi le droit de vouloir se garder un petit coin dans son estomac pour un morceau de brownie. Cela dit, ce genre d’aliment moins nutritif gagne à être présenté à l’occasion, et pas à tous les jours ! Tout est une question d’équilibre. Évitez d’interdire à votre mini-cuistot de consommer des friandises, et apprenez-lui plutôt à reconnaître son niveau d’appétit, ainsi que ses préférences alimentaires du moment.